Suite au travail d’amélioration constant des éleveurs pour améliorer leur cheptel, certaines des races d’origine se sont éteintes ou ont vu leur nombre drastiquement diminuer. Rien qu’en Grande-Bretagne, plus de vingt races d’animaux d’élevage et de ferme ont disparu depuis 1900. Dans le monde entier, on estime qu’on perd environ une race par semaine, ce qui a pour effet de réduire rapidement la diversité génétique des animaux d’élevage et de ferme. Une race considéré comme commune peut se raréfier puis s’éteindre en un très court laps de temps si personne ne s’en occupe. C’est le cas des ovins, des bovins, des caprins, des porcins, des volailles et des chevaux.
En Nouvelle-Zélande, un certain nombre de races domestiques sont rares, tant ici qu’à l’étranger. Il existe également des races, telles que les chèvres Arapawa (voir photo ci-dessus), les chevaux de Kaimanawa et les porcs de l’île d’Auckland, qui ont été délibérément ou accidentellement relâchées dans la nature depuis l’époque coloniale et qui sont maintenant considérées comme faisant partie du patrimoine néo-zélandais. La Nouvelle-Zélande a donc un rôle à jouer dans l’effort mondial visant à préserver la diversité des animaux d’élevage et de ferme dans le monde. (Voir perte de biodiversité dans le secteur de l’élevage, en anglais uniquement.)
La Rare Breeds Conservation Society of New Zealand, fondée en 1988, est administrée par un comité élu en vertu de ses statuts constitutifs (en anglais uniquement). La Société entretient des contacts et échange des publications avec des organisations similaires à l’étranger – le Rare Breeds Survival Trust (Royaume-Uni), le Livestock Conservancy d'Amérique, Rare Breeds Canada, le Rare Breeds Trust of Australia et FERME (France) – et elle est aussi membre de Rare Breeds International. (Voir notre page Liens pour les liens vers ces organisations et autres).
Les éleveurs souhaitent naturellement utiliser les bétail le plus productif, le plus sain et le plus résistant possible afin de répondre aux besoins du marché actuel – qui évolue inévitablement en fonction des besoins des consommateurs. Pourtant, il est essentiel de préserver les races d’origine :
Beaucoup de d’éleveurs professionnels ou amateurs trouvent les animaux rares attrayants à regarder, à élever ou à échanger avec des confrères/amis. Par eux-mêmes, ils ne peuvent pas faire grand-chose. S’organiser peut les aider à nouer des contacts, à partager leur expérience, à obtenir des conseils, à développer leurs connaissances et à éviter les erreurs et les pertes. En tant que groupe, éleveurs, amateurs comme scientifiques peuvent faire beaucoup plus que des individus isolés. Ils peuvent aussi faire entendre une voix commune dans l’intérêt des races menacées.
La Société a créé une banque de gènes des races rares (en anglais uniquement) pour aider à conserver du matériel génétique précieux par cryoconservation.
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Consultez la page Rejoindre la Rare Breeds Society pour obtenir des informations sur l’adhésion en ligne ou par courrier.
Voir notre page Liens pour être redirigé vers d’autres organisations de races rares, groupes spécialisés, groupes d’intérêt apparentés et pages de publicité/profils personnels ; ou l’Annuaire des éleveurs pour des liens vers des sites ou des pages internet d’éleveurs.
[Traduit depuis l’anglais par Lola Aubert]